Les sociétés exploitant 17 matières premières disposeront de deux ou trois ans pour se conformer aux nouvelles normes, selon la directrice adjointe du Centre national de recherche sur les terres rares, Huang Xiaowei, citée par le journal de langue anglaise.
Ces normes prévoient notamment que les eaux usées utilisées pour l'extraction ne devront pas contenir plus de 15 milligrammes (mg) d'azote ammoniacal par litre, contre 25 mg actuellement...
Des seuils sont également prévus pour les substances radioactives et le phosphore, précise Mme Huang.

La Chine ne dispose que d'un tiers des réserves mondiales de terres rares mais s'est réservée la quasi-exclusivité du commerce de ces ressources grâce à ses faibles coûts salariaux, qui ont rendu l'exploitation de ces matériaux non rentable partout ailleurs.
Le Japon s'est plaint à l'automne dernier d'un blocage de ses livraisons de terres rares chinoises, suite à une dispute territoriale autour d'îlots contestés en mer de Chine orientale.
De leur côté, les Etats-Unis ont demandé le mois dernier à Pékin de ne pas utiliser son quasi-monopole sur la production de ces métaux comme une "arme" à des fins politiques. AFP